4/11/2015

Ortaçağ yaşam kısa sözcük hazinesi 2 - Bilgi, din, ilahi hakikat, kavramcılık (konseptüalizm) - Uzay-zamansal organizasyonu


The vocabulary of medieval life 2 -spatio-temporal organization, knowledge and conceptualism
Connected to the tripartite division of the medieval society: those who pray (oratores), those who serve in war (bellatores), those who work (laboratores), a dualist hierarchy, linguistic and cultural also describes the reality of medieval life. Opposed to the group consisting of the clergie, caste of the clerics and literate for a long time recruited within the Church, the lay persons lais > laïcs represented the vast population of illiterate. The worshipper's life unfolds between the anointing of the baptesme baptism, christening in order to become Christian, and the religious ceremony preceding the death, called at the end of the 15th century, Extreme Unction. Marriage espousailles is a religious act celebrated by the Church, however the essential religious activity is the worship service servise along with vespres, matines. Other public or private religious events play an important role and are recurrent features of the medieval daily life: almsgiving is a religious act, processions and solemnities, solemn feasts, are frequent and bring crowds. Regarding the sermons the religious (often a monk) preaches in the church or on a public square, they receive sometimes an exuberant attention. Christians must remain out of work chomer during many days of religious ceremonies and they fast jeune during the Christian lent quaresme.
Pilgrimage (pelerinement, peregrination) involves embracing the Cross croiz; to do penance and sometimes out of a sense of adventure, the pilgrim exposes himself to fatigues and obvious danger. On his way benchmarks are available to him: cairns and stone crosses monjoies (souls of stone or war cry signal) built on the roads. The essential aim of the pilgrimage, a major medieval manifestation of faith, is veneracion veneration of the relics of the Saints corsaints idolized aorés (< aorer, adorare) in many churches. After death, the sacred body of the Saint was anointed enoint, oint and embalmed embasmé, often in order to increase through devotion the number of relics is multiplied, the body cors is multiplied: Saint Louis's ribs were distributed by Charles VI to his kindreds and relatives, Saint Elisabeth of Hungary body was divided, Saint Thomas Aquinas beheaded. True or false, the sacred bodies corsaints, became objects of the adoration and were stolen, exchanged or sold: in order to protect them, they were hidden away or transported from place to place. The Church encouraged the worship of relics that was the popular manifestation of faith. For when this adoration was of the God, it took on an unreachable nature for the simple men (even though God was the Father paterne) who preferably addressed to the Virgin Mary virgene closer to them and above all to the saints sains. The Church warranted the eminent virtues of the characters through their canonization, thereafter the ad infinitum multiplied images established, at a time when there was this confusion between representation and reality, as much evidence of the Saints materiality and effectiveness. In popular imagination, the Saints, although gloricus enjoying eternal glory, were nevertheless considered as persons of the daily life, well known for their miracles and being martyrs martire that could be worshiped, invoked and even threatened menacier. After their death, they could still bring beneficial actions.
As beauty, intelligence is a divine characteristic. The thinkers notably differentiate between intelligentia, faculty that God possesses in a perfectly immanent way and intellectus a human faculty of which Abelard is the theorist that focus on the species, that is for medieval understanding to show the intermediate appearances between knowledge and realities (conceptualism). Other medieval thinkers considered that all phenomena originated from the will of the Almighty and most important was the study of the interaction of their connections with the Creator. Since the establishment of Saint Augustine's plan of study, the major nature of science consisted of clarifying sacred books: it is not a question of studying 'things' but to identify the meaning, significance significacion of a text or doctrine.

Medieval intelligence was oriented, obsessed with a trend of ' recourse to order' which we can identify as vital. Yet order is a divine attribute; our world can only be a reflection of these main features, an Image. The world and men created in the Image of God were ordered ordenès, but it is an underlying, implicit order that needs to be discovered, restored. Human relationships were constructed with focus on the reproduction, imitation of the divine order through the establishment of imperative rules and obedience to custom. Innovations attempted to justify themselves by reference to a former or mythical order: the origin of the seven arts and the tripartite fragmentation of the society were classifications willed by God considered as intangible.
 

Le vocabulaire de la vie médiévale 2-organisation saptio-temporelle, connaissances et conceptualisme
A la hiérarchie des trois ordres qui composent la société : ceux qui prient (oratores), ceux qui combattent (bellatores) et ceux qui travaillent (laboratores), se juxtapose une hiérarchie dualiste qui est à la fois linguistique et, comme nous dirions aujourd’hui, ’socioculturelle ‘ ; au groupe constitué par la clergie, caste des clercs ou letrés longtemps recrutée dans l’Eglise, s’oppose celui des lais laïcs qui groupait la masse énorme des analphabètes. La vie du fidèle se déroule entre les deux onctions ( XIIe siècle ) que sont le baptesme qui permet de recevoir crestienté, et l’acte religieux qui précède souvent le décès et qu’on appellera l’extrême onction à la fin du Xve siècle. Prendre mariage est un acte religieux dont la célébration ou espousailles est sanctionnée par l’Eglise. Mais le servise essentiel du chrétien est la messe, à laquelle s’ajoutent vespres, matines etc.
D’autres manifestations religieuses, privées ou publiques, jouent un rôle important et ponctuent le quotidien de l'homme médiéval : l’aumosne est un acte religieux, les processions et les solemnités ‘fêtes solennelles’ sont fréquentes et attirent des foules ; quant aux sermons qu’un religieux ( souvent un moine ) prononce à l’église, sur une place publique etc, ils suscitent parfois un enthousiasme délirant. Le chrétien doit chomer aussi les nombreux jours de fêtes religieuses et il jeune pendant le Quaresme.
Le pèlerinage ( ou pelerinement, peregrination ) consiste à prendre la croiz ; le pèlerin pour faire pénitence, mais même quelquefois par le goût de l’aventure, s’expose à des fatigues et à des dangers évidents ; il dispose de repères routiers : monjoies ( ‘âmes de pierres’, mais aussi cri de guerre ), crois édifiées sur les routes. Manifestation majeure de la foi, le pèlerinage a essentiellement pour but la veneracion des reliques ou corsaints ( cors saints ), qui étaient vénérées aorés (< aorer, adorare) dans de très nombreuses églises. Après son décès, le corps saint était enoint ( ou oint ) et embasmé, mais souvent, par piété et pour multiplier le nombre des reliques, on multiplie le cors : les côtes de Saint Louis ont été distribuées par Charles VI à ses parents et familiers, sainte Elisabeth de Hongrie a été dépecée, saint Thomas d’Aquin décapité. Vrai ou faux, les corsaints, objets d’une adoration ( terme du XIVème siècle ) universelle étaient fréquemment dérobés, échangés, vendus : pour les mettre à l’abri, on les cache ou on les transporte de lieu en lieu. L’Eglise a encouragé le culte des reliques qui est une des formes de la foi populaire. Celle-ci en effet, de préférence à la Divinité » considérée par les simples comme inaccessible ( bien que Dieu soit notre paterne ), s’adressait de préférence à la virgene  Vierge déjà plus proche mais surtout aux sains, personnages dont l’Eglise cautionnait les vertus éminentes en les canonisant, et dont les images multipliées à l’infini constituaient, à une époque où l’on confondait représentation et réalité, autant de preuves de la matérialité et de l’efficacité des saints. Dans l’imagination populaire, ceux-ci, bien que gloricus, jouissant de la gloire éternelle, n’en étaient pas moins des êtres familiers dont on connaissait la vie, le martire et les miracles et qu’on pouvait à chaque instant invoquer, prier et même menacier. Après leur mort, les saints continuaient souvent d’exercer une action salutaire.
Comme la beauté, l’intelligence est un attribut divin. Les penseurs distinguent nettement cette intelligentia, faculté que Dieu possède de manière immanente et parfaite, et l’intellectus, faculté humaine dont Abélard a été le théoricien, qui consiste à déterminer les espèces, c’est à dire de montrer les apparences intermédiaires entre la connaissance et les réalités (conceptualisme). Les autres penseurs du Moyen-Age estimaient que la volonté du Tout-Puissant étant à l’origine de chaque phénomène, ce qui importait avant tout, c’était l’examen des liaisons qu’entretiennent les choses avec le Créateur. Dès l’origine du régime d’étude établi par Saint Augustin, l’objet essentiel de la ‘science’ est d’éclaircir les livres sacrés : il ne s’agit pas d’étudier ‘les choses’, mais de déterminer la significacion d’un texte et d’une doctrine.
L’intelligence médiévale va être orientée, obsédée même par une tendance que nous pouvons considérer comme vitale : le recours à l’ordre. Or, l’ordre tout comme l’intelligence, comme la beauté, est un attribut divin. De ces ‘qualités premières’ notre monde ne peut être qu’un reflet ou, nous l’avons vu, une Image.
Le monde et l’homme, crées à l’image de Dieu, sont ordenès, mais il s’agit dans la plupart des cas d’un ordre sous-jacent, implicite, qui doit être découvert, restitué. Les rapports humains vont s’efforcer de reproduire ou d’imiter l’ordre divin en établissant des règles impérieuses, en obéissant à la coutume. Les innovations elles-mêmes tentent de se justifier par un ordre ancien ou mythique : l’origine des sept arts est sacrée, de même que pour la division de la société en trois ordres, sont des classements voulus par Dieu et considérés comme intangibles.

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