4/11/2014

Kaynaştırma toplumu - Bangalore yargi etiği ilkeleri : bağımsızlık- tarafsızlık- bütünlük- dürüstlük- eşitlik- yeterlik- çalışkanlık



Societies can't be inclusive without equal access to justice - Inaccessible judiciaries can make women and minorities more marginalized. Training judges in local languages and targeting legal aid can help make legal systems more inclusive.
Unhindered access to national judicial system is critical to human dignity and inclusive development. It gives meaning to the equality before law principle. In fact, the integrity, independence and impartiality of the judiciary are essential to protecting human rights and fostering economic development. But is this enough to ensure social justice and an inclusive legal state? Unfortunately, for disadvantaged and vulnerable groups and marginalized communities across the world, the lack of access to justice is widespread. The status of the judiciary has proven to be a key weakness of many post-communist regimes, as confirmed by many evaluations of national judicial systems, processes and components. Most people associate judicial integrity with an accountability, transparency and integrity. But without unrestricted access to justice, does judicial integrity really exist? If people do not have access to judicial services, they will not be able to get redress, and, judge quality of justice. It is likely that public confidence in the judicial system will suffer. The challenges for marginalized communities and vulnerable groups in accessing justice are even greater due to historic reasons, discrimination, economic deprivation, political marginalization. Based on a recent UNDP analysis of national studies carried out in Bosnia and Herzegovina, Kazakhstan, Kosovo, Kyrgyzstan and Serbia during 2011-12, it is fair to say that there are institutional capacity and knowledge gaps in judicial institutions to address the needs of specific segment of population: women, minorities, persons with disabilities. This is worrying as it erodes people's confidence in the justice system, this strongly resonates in many developing and middle-income countries from Asia and Africa.
The Bangalore principles of judicial conduct set out six principles to guide the proper discharge of the judicial office: independence, impartiality, integrity, propriety, equality, and competence and diligence.
To act, we must first identify the key barriers faced by disadvantaged and vulnerable groups in protecting their rights and accessing legal protection mechanisms. A recent report from UNDP found that the main barriers experienced by women, people with disabilities and minorities are: widespread poverty, discrimination, public prejudice, low education, and illiteracy. Further compounding the issue is that marginalized groups do not have equal opportunities when it comes to political participation and are underrepresented in political decision-making within the legislative, executive and judicial authorities at all levels. Also, a lack of political will and rigid cultural norms do not favor the improvement of conditions for women, people with disabilities or minorities. Although most countries have adopted policies for addressing the judicial needs of marginalized communities, none has outlined specific activities or allocated resources to enact these policies in the real world. Inclusion and participation of poor people can be ensured through a range of mechanisms. For example, the World Bank in Latin America taking concrete measures through projectized interventions. It is training judges and other court personnel in local languages and cultures to promote access to marginalized communities in Guatemala. We need to ensure genuine civic engagement, especially with young people, in order to empower women, disadvantaged and vulnerable groups—and create a bottom-up demand for judicial accountability.
AH Monjurul Kabir is a lawyer and governance adviser, specializing in rule of law, justice and human rights.




 Une société ne peut pas être inclusive sans égalité d'accès à la justice - Lorsque les juridictions sont inaccessibles, les femmes et autres minorités seront de plus en plus marginalisées. La formation des juges à l'aide juridique ciblée et en langue locale pourraient rendre les systèmes juridiques plus inclusifs.                             La liberté d'accès au système judiciaire est cruciale pour la dignité humaine et un développement inclusif. Elle donne son sens au principe d'égalité devant la loi. En fait, l'intégrité, l'indépendance et l'impartialité du système judiciaire sont essentiels à la protection des droits humains et favorisent le développement économique. Mais est-ce suffisant pour assurer une justice sociale et un état de droit inclusif? Malheureusement pour les groupes défavorisés et vulnérables et les communautés marginalisées, le manque d'accès à la justice est répandu. Le statut du pouvoir judiciaire s'est avéré être la principale faiblesse de nombreux régimes postcommunistes comme le confirment les nombreuses évaluations des systèmes, procédures et autorités judiciaires nationaux. Beaucoup d'entre nous confondent l'intégrité du système judiciaire avec responsabilité, transparence et intégrité. Mais y-a-t-il une réelle intégrité du système judiciaire sans liberté d'accès à la justice ? Quand les personnes n'ont pas accès aux services judiciaires elles ne peuvent ni obtenir réparation ni concevoir une justice de qualité ce qui provoque généralement une perte de confiance dans le système judiciaire. Les nombreux et laborieux défis des groupes marginalisés et vulnérables lorsqu'ils tentent d'accéder à la justice s'expliquent par le contexte historique, la discrimination, le dénuement économique et la marginalisation politique. En étudiant les résultats d'une étude récemment conduite par le PNUD effectuée en Bosnie-Herzégovine, au Kazakhstan, au Kosovo, au Kirghizstan et en Serbie, en 2011-2012, on voit clairement les lacunes sur le plan institutionnel et dans les institutions judiciaires pour répondre aux besoins des populations spécifiques : femmes, minorités, handicapés. Ce dernier point est inquiétant car il favorise la perte de confiance dans la justice, qui se retrouve dans de nombreux pays en voie de développement et à revenus intermédiaires (PRI) en Asie et en Afrique. Les principes de Bangalore sur la déontologie judiciaire sont au nombre de six pour donner convenablement décharge à la fonction judiciaire : indépendance, impartialité, intégrité, convenances, égalité, compétence et diligence. L'identification des principaux obstacles auxquels font face les populations défavorisées est nécessaire pour protéger leurs droits et leur donner accès aux mécanismes de protection juridique. Un récent rapport du PNUD détaille ces obstacles affrontés par les femmes, les handicapés et les groupes minoritaires : pauvreté, discrimination, préjugés du public, insuffisance du niveau d'éducation et illettrisme. Les groupes marginalisés n'ont pas un accès libre à la participation politique et par conséquent sont sous-représentés aux postes de prises de décisions politiques tant au niveau législatif, exécutif et des autorités judiciaires. Le manque de volonté politique et des normes culturelles rigides ne favorisent pas l'amélioration des conditions des femmes et des groupes défavorisés. Bien que la plupart des pays aient adopté des politiques de prise en compte des besoins des pauvres et marginalisés, aucun n'a entrepris les démarches spécifiques ni engagé les ressources nécessaires pour assurer le fonctionnement de ces politiques dans le monde réel. L'inclusion et la participation des pauvres peuvent s'effectuer grâce à une variété de mécanismes précis. Par exemple la Banque Mondiale en Amérique Latine a pris des mesures concrètes pour mettre en place des projets réalistes. La formation des juges et autres membres du personnel judiciaire dans les langues et cultures locales favorise l'accès des population marginalisées à la justice au Guatemala. Nous avons besoin d'établir une motivation civique de la part des jeunes pour protéger les femmes et les groupes vulnérables -  et afin de rendre les systèmes judiciaires plus responsables.
AH Monjurul Kabir est avocat, conseiller en institutions et gouvernance, expert en Etat de droit et Droits Humains.  

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