3/21/2014

Yargı gücü : İnsan hakları yenileme - yeni anayasacılık - mali uygulamalar - temel haklar güvenliği - kamu yararı

Judiciary nowadays : Human Rights renewal and neo-constitutionalism
Current historical experience reveals an enhancement of law as an instrument of achievement of social peace internal to States as well as between contemporary States. Dissemination of human rights becomes an argument to create international organizations, or even for trade negotiations that witness the expansion of constitutionalism that not only establishes primarily rules of sociability but also works to their effective achievement and to the recognition of judiciary political role. It is clear that evolution towards necessary links between law and its enforcement has not been linear;  human rights discussions review during the Covenants of 1966 elaboration is an overwhelming evidence of the great obstacle to understanding interdependence of civil and political rights and economic, cultural and social rights. The time between (1950 onto 1976) initial idealization of unitary rights and the need to finally introduce them as two separated propositions onto their entry into force shows encountered difficulties. Yet this evolution became complete with the Declaration of Vienna adopted June 25th 1993 by the World Conference on Human Rights reaffirming :" all human rights are universal, indivisible, interdependent and interrelated ... It is the duty of States, regardless of their political, economic and cultural systems, to promote and protect all human rights and fundamental freedoms." and  "that democracy, development and respect for human rights and fundamental freedoms are interdependent and mutually reinforcing. Democracy is based on the freely expressed will of the people,  who determine their own political, economic, social and cultural system, and on their full involvement in all aspects of the life of society."(Art. 5 and 8) Therefore it is possible to state that according to this, human rights are a form of 'moral right' different of others in that they are rights of all persons living, of all times and of all situations : a human right is something no one can be deprived without severely offending justice. Human rights are intrinsic, essential, natural and inalienable to a person to invoke for any act or omission which violates of threats to violate their physical and mental integrity and dignity or which deprive from their physical, psychological, developmental or spiritual needs. The incorporation of the Declaration of 1948 text and the mechanisms provided by the 1966 Covenants resulted in the development of 'neo-constitutionalism' which led to oust the limits of juridical formalism to the extent that the affirmation of a personality on the ladder of values must be materially achieved. These political debates were transferred to the legal field. References to legal standards and to legality are a condition of the power legitimacy whether facing internal public opinion or international community.
Thus, neo-constitutionalism not only administer constituent power legitimacy but also seeks to ensure equitable social relations taking into account the great variability in financial conditions, cultural characteristics, ethic, juridical and social features of each people. Constitution is not only limited to urge the legislator to demonstrate public benefits, the common good, improvement of quality of life, based on vague guidelines as the concepts of justice, solidarity of law. Also it lays down in relative details the State objectives, the financial principle that maintain the lead of its achievement and the tasks of the State bodies. The Constitution provides a dense material content divided in values, principles, fundamental rights, directives for public authorities, etc, in such a way that it is difficult to identify a legal problem of moderate seriousness without referring to the constitutional text.  

Sueli Gandolfi Dallari, « Démocratie participative : le rôle du pouvoir judiciaire »,La Revue des droits de l’homme [En ligne], 3 | 2013, mis en ligne le 02 janvier 2014, consulté le 20 mars 2014. URL : http://revdh.revues.org/429
L’expérience historique actuelle donne à voir une revalorisation du droit comme instrument de conquête de la paix social interne aux États, mais aussi entre les États contemporains. La dissémination des droits humains comme argument pour la création des organisations internationales ou, même, pour les négociations commerciales est un symptôme de ce tableau, comme le sont également l’expansion d’un constitutionalisme qui, en plus d’établir les règles fondamentales de sociabilité, s’occupe aussi de leur réalisation effective, et de la reconnaissance du rôle politique du pouvoir judiciaire. Il est évident que l’évolution vers l’affirmation du lien nécessaire entre l’affirmation du droit et sa réalisation n’a pas été linéaire ; l’examen des discussions lors de l’élaboration des Pactes de 1966 sur les droits de l’homme est une preuve accablante des énormes obstacles à la compréhension de l’interdépendance des droits civils et politiques et de ceux économiques, culturels et sociaux. Le temps écoulé (de 1950 à 1976) entre l’idéalisation initiale de droits unitaires, le besoin de les présenter finalement en deux propositions séparées, et leur entrée en vigueur, suffit à comprendre les difficultés rencontrées. Mais l’évolution ne serait pas complète sans la Déclaration de Vienne, adopté le 25 juin 1993 par la Conférence mondiale sur les droits de l’homme, qui réaffirme que « tous les droits de l’Homme sont universels, indissociables, interdépendants et intimement liés. …. il est du devoir des États, quel qu’en soit le système politique, économique et culturel, de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales » et que « la démocratie, le développement et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales sont interdépendants et se renforcent mutuellement. La démocratie est fondée sur la volonté, librement exprimée, du peuple qui détermine le système politique, économique, social et culturel qui sera le sien et sur sa pleine participation à tous les aspects de la vie de la société. … » (Articles 5 et 8) Ainsi, il est possible d’affirmer que, dans cette conception, les droits humains sont une forme de « droit moral » différents des autres car ils sont des droits de toutes le personnes, par tous les temps et toutes les situations : un droit humain est une chose dont personne ne peut être dépossédé sans faire une sévère offense à la justice. Les droits Humains sont des attributs naturels, essentiels et inaliénables de la personne, que celle-ci peut opposer à n’importe quelle action ou omission qui offense ou menace d’offenser son intégrité physique et mentale et sa dignité, ou qui empêche la satisfaction de ses besoins essentiels, physiques, intellectuels, affectifs et spirituels ainsi que le libre développement de sa personnalité. L’incorporation du texte de la Déclaration de 1948 et des dispositifs prévus par les Pactes de 1966 a abouti au développement du « néo-constitutionalisme », qui a fini par évincer les limites du formalisme juridique dans la mesure où l’affirmation de la suprématie de la personne dans l’échelle des valeurs doit être matériellement réalisée.  Ces débats politiques ont été transférés dans le champ juridique. Les références aux normes juridiques et à la légalité sont une condition de légitimité du pouvoir, que ce soit face à l’opinion publique interne ou à la communauté internationale.
Ainsi, non seulement le néo-constitutionalisme s’occupe de la légitimité du pouvoir constituant mais il cherche aussi à garantir des relations sociales justes fondées sur la suprématie de la dignité de la personne, en tenant compte de l’extrême variabilité des conditions matérielles, des caractéristiques culturelles, des particularités éthiques, juridiques et sociales de chaque peuple. La Constitution ne se limite plus à « charger le législateur à rechercher l'intérêt public”, le “bien commun”, l’amélioration de la “qualité de vie”, fondée sur des directives aussi vagues que l’idée de “justice”, de “solidarité”, ou de “droit”. Elle définit dorénavant, avec plus ou moins de détail, les fins de l’État, les principes matériaux qui donnent le “la” de sa réalisation et des tâches des organes de l’État. La Constitution offre un dense contenu matériel décomposé en valeurs, principes, droits fondamentaux, directives pour les pouvoirs publiques, etc., de façon qu’il est difficile de concevoir un problème juridique d’une gravité même moyenne qui ne rencontre pas quelque orientation dans le texte constitutionnel.

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