12/11/2013

Akrabalık kelime bir dildir - müzik soyut şeklidir - para, tazminat, tutarlılığı onuru.

Each society coherence can be primarily understood beyond the addition of interpersonal relations, beyond one population count, a territorial extension, property ownerships, possessions of different values, all kind of treasure. Thus society raises to the dignity of a whole, of a community (universtas in the Middle Ages, communitas, Gemeinschaft for Tönnies). Using this definition, coherence as a general caracter of societies remains hidden to the one who perceives it as independant elements settings. Beyond all their differences, all interpretations primarily seem to defeat prejudices rooted in western ideology and in history of anthropology in order to reach a complete figure of societies in their diversity. In harmony with Daniel de Coppet’s ideas, hierarchy as according to Louis Dumont presupposes that society exists on a different and higher level than the one of individual fates. This hierarchy is based on an internal organisation of the society, structured in terms of values and associated to an opening tending outwards.  Wether for the Aré’aré, the Inuits or the Western world,  social units considered as name, clan, « society », « nation » are ipso facto relative in terms through their opposition to other units of same kind and equal status. Therefore we can’t conceive them as ‘wholes’. For the Aré’aré and the Inuits, things are clear and ready there. On the contrary, in the western world, more general  notions to which we give the status of ‘whole’, as cosmos or mankind, do really exist, but lacking any social dimension.

Kinship vocabulary is a language, music is the abstract form, ritual is action.  For exemple, the Aré’aré tie music to words, a very ‘binding’ area since it is always and everywhere following its own logic. Musics are here divided in two different types ; existing as a ‘unique segment an unspecified number of times repeated onto the final formulation, or composed of two or more various melodic segments. As a result of analysis, one discovers that this types cleavage shows the exactly same division of the benefits ritual offerings. Through all the pieces, the provision of musical phrases similarily recalls the offerings given durring the compensation ritual for murder. This analogy is confirmed when analysing the final of the ritual of the Big Man, Pan flutes orchestras following the rythm of their music bring the necessary money in order to give a measure to the celebrated Man on this day. André Itéanu translated in engish by myself.

La cohérence d’une société se comprend au-delà de l’addition des relations interindividuelles, au-delà du dénombrement d’une population, d’une étendue territoriale, des propriétés immobilières, des possessions mobilières, et du tout trésor. La société se
hisse ainsi à la dignité d’un tout, d’une communauté (universitas au Moyen-Age, communitas pour Oresme, Gemeinschaft pour Tönnies).  Au terme de cette définition, la cohérence est une qualité générale des sociétés qui reste cachée à celui qui conçoit celle-ci comme des agencements d’éléments indépendants les uns des autres. Au-delà de leur variété, toutes les interprétations apparaissent avant tout s’attacher à déjouer des préjugés ancrés dans l’idéologie occidentale et dans l’histoire de la discipline anthropologique de manière à dégager une figure d’ensemble des sociétés dans leur diversité.  En harmonie avec les idées de Daniel de Coppet, la hiérarchie selon Dumont présuppose que la société existe à un niveau distinct et supérieur à celui des destins individuels. Elle repose sur un ordre interne à la société, organisé en termes de valeurs et associé à une ouverture vers l’extérieur. Que ce soit chez les ‘Aré’aré, les Inuit ou en Occident, les unités sociales que l’on évoque, sous les termes de, nom, clan, «  société », «  nation » sont relativisés ipso facto par leur opposition avec d’autres unités de même type et de statut égal. On ne peut donc les considérer comme des totalités. Chez les ‘Aré’aré et chez les Inuit les choses s’arrêtent là. En Occident, par contre, des notions plus générales à quoi l’on attribue le statut de totalité, comme le cosmos ou l’humanité, existent bien, mais dépourvues de toute dimension sociale.
Le vocabulaire de parenté est langage, la musique est forme abstraite, le rituel est action.  Par exemple, chez les ‘Aré’aré, les mots sont liés à la musique, un domaine typiquement « contraignant » et qui possède partout et toujours sa propre logique. Les musiques sont ici divisées en deux styles distincts ; soit elles consistent en « un seul segment répété un nombre indéterminé de fois avec une formule finale », soit elles sont composées de deux ou plusieurs segments mélodiques différents. A l’analyse, on découvre que ce clivage de genre reflète trait pour trait la division des prestations offertes au cours des rituels. Dans chacune de ses pièces, la disposition des phrases musicales rappelle à l’identique les prestations données lors du rituel de compensation pour meurtre. L’analogie est de nouveau confirmée lorsqu’au comble du rituel du Grand, des orchestres de flûte de pan viennent au rythme de leur musique apporter la somme principale de monnaies destinée à figurer la mesure de celui que l’on honore ce jour-là. André Itéanu

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