11/11/2013

İnsan hakları ve liberal küreselleşme : uluslararası finansal kurumların - paradoksal rolü.

Human rights and liberal globalisation : the ambivalent role of international financial institutions.
International financial institutions – with the World Trade Organisation as archeptype – tied to the principle of budgetary specification, a priori, don’t have to intervene on the field of human rights.  The protection of human rights remain a special task dedicated to the States, free to cooperate with international generalist organisations as the UN’s, or specialised like UNESCO, World Health Organization and International Labour Organization (ILO). Due to existing interferences between economy and human rights, international finacial institutions have been lead to become concerned, sometimes forced, about this matter ; but human rights remain considered from their impact on economy instead of giving attention to their protection.
The State seems in many ways to be dispossessed of its prerogatives due to requirements arising from international financial institutions which scrupulously ensure the respect of free trade even if to the detriment of other rights and freedoms. However those States are also focused on their prerogatives in order to counter some international cooperations, including when they could contribute to human rights protection.

One first exemple with public health : the scope of initiative,  left to the State to protect the population from sanitary agressions from outside, is closely supervised because, again, of a free trade ; also public health is impaired by the failure of international cooperation due to a possible restriction on their prerogatives. A second exemple of this new synergy of skills between State and international financial institutions is to be found in the relations between the borrower states on one side, the IMF and the World Bank on the other : after many years of forced denationalising following the World Bank and IMF conditionalities, the borrower states are now encouraged to take ownership in playing a vital role in the frame of new strategies to reducing poverty. Summary and translation of Danièle Lochak book.
MUTATIONS DE L'ÉTAT ET PROTECTION DES DROITS DE L'HOMME. Les droits de l’homme dans la mondialisation libérale : le rôle ambivalent des organisations internationales économiques.
Les organisations internationales économiques – dont l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est l’archétype –, liées par le principe de spécialité, n’ont pas, a priori, à intervenir dans le champ des droits de l’homme. La protection des droits de l’homme demeure un attribut des États qui sont libres de coopérer au sein des organisations internationales généralistes, comme l’ONU, ou spécialisées comme l’Unesco, l’Organisation mondiale de la santé ou l’Organisation internationale du travail. En raison des interférences existant entre économie et droits de l’homme, les organisations internationales économiques ont néanmoins été progressivement amenées, et parfois contraintes, à se préoccuper de cette question ; mais les droits de l’homme restent envisagés davantage sous l’angle de leur impact sur l’économie que de leur protection en tant que telle.
Les États semblent à beaucoup d’égards dépossédés de leurs prérogatives du fait des contraintes imposées par les Organisations internationales économiques qui veillent scrupuleusement au respect de la liberté des échanges, fût-ce au détriment de certains autres droits et libertés. Mais ces mêmes États s’efforcent aussi de faire jouer leur prérogatives pour faire échec à certaines formes de coopération internationale, y compris lorsqu’elles pourraient contribuer à la protection des droits de l’homme.
Un premier exemple est fourni par la santé publique : la marge d’initiative laissée aux États pour protéger leur population des agressions sanitaires venant de l’extérieur est étroitement encadrée du fait de la liberté des échanges ; mais la santé publique souffre aussi, en sens inverse, de la défaillance de la coopération internationale due à la résistance des États contre tout empiètement sur leurs prérogatives. Le deuxième exemple de cette ré-articulation des compétences entre les États et les Organisations internationales économiques est celui des relations entre les États emprunteurs, d’un côté, le FMI et la Banque mondiale, de l’autre : après des années de désétatisation forcée résultant des conditionnalités imposées par la Banque mondiale et le FMI, les États emprunteurs sont désormais incités à s’approprier un rôle pivot dans le cadre des nouvelles stratégies de réduction de la pauvreté. Livre de  Danièle Lochak. Presse Universitaire de Paris.

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