11/13/2013

Cyborg Amerika – robot - Neodimyum manyetik implant - Birleşme insan ve makine

Cyborg America: inside the strange new world of basement body hackers
With the advent of the smartphone, many Americans have grown used to the idea of having a computer on their person at all times. Wearable technologies like Google’s Project Glass are narrowing the boundary between us and our devices even further by attaching a computer to a person’s face and integrating the software directly into a user’s field of vision. The paradigm shift is reflected in the names of our dominant operating systems. Gone are Microsoft’s Windows into the digital world, replaced by a union of man and machine: the iPhone or Android.
For a small, growing community of technologists, none of this goes far enough. Tim Cannon, a software developer,  lives in Oakdale, a Pennsylvania suburb about 30 minutes from Pittsburgh. For its future, the city has pinned much of its hopes on the biomedical and robotics research being done at local universities like Carnegie Mellon. Cannon led me down into the basement, which he and Sarver have converted into a laboratory. "Ever since I was a kid, I’ve been telling people that I want to be a robot," said Cannon. "These days, that doesn't seem so impossible anymore." "My partner and I were both kind of libertarians, really strong anti-authority people, but we didn’t fit into the two common strains here: idiot anarchist who's unrealistic or right-wing crazy Christian. We are just a couple like-minded individuals, who were like... techno-libertarians!" Cannon got his own neodymium magnetic implant, it allows a person to feel electromagnetic fields: a microwave oven in their kitchen, a subway passing beneath the ground, or high-tension power lines overhead. Cannon showed me a small device that sends out an electromagnetic pulse and measures the time it takes to bounce back. Cannon slips it over his finger and closes his eyes. " He twirls around the half-empty basement, eyes closed, then stops, pointing directly at my chest.  "Your brain works through electricity, so why not help to boost that?" He took a pair of electrodes off the workbench and attached them to my temples. A sharp pinch ran across my forehead as the first volts flowed into my skull. He and Sarver laughed as my face involuntarily twitched. "You’re one of us now," Cannon says with a laugh.

"People say nobody is going to want to get surgery for this stuff," admits Cannon. But he believes that will change. "They will or they will be left behind. They have no choice. It’s going to be weird and uncomfortable and scary. But you can do that, or you can become obsolete." The HELEDD is the next step to unite man and machine, it is a small device with sensors for heart rate, body temperature, and blood pressure. Cannons says : "We experience for the people who are going to come after us. All this will become socially acceptable later." Summary of an article from Ben Popper.


L’Amérique et les corps cyborg : l’étrange nouveau monde des ‘hackers’ du corps
A l’heure du smartphone les Américains s’habituent à avoir continuellement leur ordinateur sur eux. Des  technologies « prêtes-à-porter » comme les lunettes Google réduisent l’écart entre nous et nos appareils en reliant un ordinateur au visage et en intégrant explicitement le logiciel au champ visuel de l’utilisateur. Ce changement de paradigme s’inscrit dans les noms des logiciels d’application dominants. Finis les Microsoft’s Windows du monde digital et bienvenue à l’union entre l’homme et le machine : l’iPhone ou Androïd.
Pour une communauté restreinte d’adeptes de technologies modernes tout ceci ne va pas assez loin. Tim Cannon, concepteur de logiciels vit à Oakdale, une ville banlieue de Pittsburg en Pennsylvanie. Pour son développement futur, la ville a fondé ses espoirs sur la recherche biomédicale et la robotique menée au sein de l’université locale Carnegie Mellon. Cannon me conduit dans son sous-sol converti avec l’aide d’un ami en laboratoire. « Depuis ma plus tendre enfance je dis que je voulais devenir un robot » Cannon « Et maintenant on dirait bien que ce n’est plus si inaccessible. Mon partenaire et moi sommes des défenseurs des libertés civiles et contre toute forme d’autorité, mais nous ne nous intégrons pas dans ces deux mouvements encroûtés des ‘ anarchistes irréalistes ou des Chrétiens d’extrême droite. Nous sommes simplement deux personnes avec des opinions similaires, qui sont des …. Techno-défenseurs des libertés civiles. » Cannon porte un implant aimant Neodyme qui permet de ressentir les vibrations émanant des champs électromagnétiques : un four micro-ondes dans une cuisine, le métro qui passe sous terre et les lignes de haute-tension au-dessus de nous. Cannon m’a aussi montré un petit appareil qui émet une impulsion électromagnétique et mesure le temps qu’elle prend pour rebondir. Il l’enfile sur son doigt et ferme les yeux, il fait quelques tours sur lui-même avant de s’arrêter et de pointer droit en direction de ma poitrine. « Ton cerveau agit par l’intermédiaire de l’électricité alors pourquoi ne pas contribuer à le stimuler ? » Il prend une paire d’électrodes sur une étagère et les colle sur mes tempes. Un pincement aigu traverse mon cerveau au moment où les premiers volts pénètrent dans mon crâne. Tous les deux rient en voyant les contorsions de mon visage. « Tu nous a rejoint maintenant » dit Cannon en riant.
« Les gens disent que personne ne veut subir de chirurgie pour ces sortes de choses » Mais Cannon croit que cet état d’esprit changera. « Ils changeront ou ils seront dépassés par leur temps. Ce sera étrange, inconfortable et effrayant mais si tu ne le fais pas tu deviens obsolète. » La prochaine étape qui rattachera l’homme à la machine est le HELEDD ? C’est un petit appareil avec des capteurs qui mesurent le rythme cardiaque, la température du corps et la tension artérielle. Cannon dit « nous faisons des expérimentations pour les gens qui viendront à notre suite. Tout ceci deviendra socialement acceptable plus tard. » Résumé et traduction d’un article de Ben Popper.


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