4/06/2013


Mind the justice gap : ensuring inclusive legal and judicial reforms/AH Monjurul Kabir

Access to justice remains a challenge in developing states. To design effective rule of law reforms, policymakers must distinguish between various 'groups' and 'needs'
The phrase 'justice for all' is one of those terms regularly used by the development community, but not one we often stop to consider what it actually means and what  achieving it would entail.  Demanding change – from granting minorities the same right as majorities, to creating sensitive and compassionate court environments for victims and preventing the stigmatisation of the sick or disabled – justice for all is always easier said than done. The review of human rights record reveals that there are three important issues that hold back advances in the rule of law and justice:
Inconsistency between the law and what happens in real life: Lack of trust and confidence in the formal legal system is a pervasive issue for people in marginalised or disadvantaged groups. They often have grievances (such as systematic economic deprivation, forced eviction, rape, torture) that they do not feel empowered to address through the legal system, particularly where laws do not provide specific protection.
Formal justice systems have not reached out to the most disadvantaged people:  Where legal ways to access justice do exist, they are usually not used by disadvantaged groups due to distrust, alienation and lack of knowledge.
The slow pace of traditional reform is inadequate:  Weak political interest in further reform, which is a reflection of inadequate efforts to promote inclusive citizenship, afford protection to refugees and asylum seekers, and empower the excluded; and inadequate state capacity to implement reforms, deliver public services and ensure that powerful elites and duty bearers are accountable to taxpayers and constituencies.

Poverty as such
Engrenage de la justice et Etat de Droit : garantir les réformes juridiques et légales des sociétés inclusives./ AH Monjurul Kabir
L’accès à la justice demeure un défi pour les sociétés en voie de développement. La conception de réformes efficaces pour l’établissement de l’état de droit exige de la part des décideurs politiques de faire la distinction entre différents ‘groupes’ et différents ‘besoins’. La phrase ‘justice pour tous’ est l’un des principes le plus souvent mis en discussion dans les PVD, mais on se demande rarement ce qu’il signifie réellement ainsi que les implications de  sa mise en pratique. Les sollicitations de changement – afin de garantir les mêmes droits pour les minorités et la majorité, afin de créer des tribunaux fiables et compréhensifs envers les victimes et pour lutter contre la stigmatisation de certains groupes de personnes handicapées – de l’état de droit est toujours plus facile à dire qu’à exécuter. La révision du respect des droits de l’homme laisse apparaître trois problèmes récurrents.
L’incohérence entre la justice et la vie réelle : le manque de confiance dans le système juridique officiel est un problème répandu dans les groupes de personnes marginalisées et socialement défavorisées. Ils ont souvent des griefs (de privation économique systématique, d’expulsion forcée, de torture ou de viol) et ne se sentent pas habilités à combattre dans le cadre des mécanismes juridiques du pays qui parfois ne prévoient pas de protection adéquate.
Les systèmes judiciaires officiels ne parviennent pas jusqu’aux plus désavantagés : Lorsqu’il existe des voies légales, elles sont peu utilisées par les personnes défavorisées en raison d’un manque de confiance et de connaissance.
Le rythme lent des réformes traditionnelles : Le manque d’intérêt politique reflète l’insuffisance des efforts pour promouvoir la notion inclusive de citoyenneté, pour protéger les réfugiés et les demandeurs d’asile, pour renforcer la position des personnes exclues ; une insuffisance pour renforcer sa capacité à mettre en œuvre des réformes, pour fournir des services publics et pour veiller à ce que les élites au pouvoir et les détenteurs de devoirs soient responsables et honnêtes vis à vis de l’argent des contribuables des provinces.
Ancient Lady Justice


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