4/01/2013


Ali Alışır “Like the image that photography had lost, we are losing the spirit & mystery of what is natural.”
This rapid change of the images and information initiated a switch from newspapers, magazines and books, towards the digital platforms. This setting change of setting is actually the greatest evolvement since the invention of the printing press. In this long-lasting journey, information drifted apart from the “real” setting and moved into a “possible” setting; departed from the setting of the “event” and settled in more settings of ‘thought’. Information spreading from a “limited” field to an unlimited one is –from that moment on- in a Virtual setting. State of being virtual involves being something else. In other words, in one sense it is the potential of embodying all the qualities of reality. Every information within the circulation goes through a change via other information from inside the web.  Today, computer-based “produced virtual images” are about to end up a position where they define the reality through themselves.
The Virtual Places Project is the artistic interpretation of the breaking between the reverse perspective of the Medieval Age and the central perspective of Renaissance. Today, instead of these gloomy and depressing buildings, which surrounded us once, now we find the operation modes of interfaces and network representations. The ‘Virtual Places Project’ is an artistic critique on the technological effect–enabling infinite reproduction and intervention- of this information and these images, which are trading places all the time, on individuals going mentally alienated from their physical setting.
http://www.alialisir.com/       
Ali Alışır : “Tout comme l’image que la photographie a perdue, nous perdons l’esprit et le mystère de ce qui est naturel. »
]…] Ce rapide changement des images et de l’information façonne la transition qui s’effectue en passant des journaux, magazines et livres aux plateformes numériques. La modification de ces paramètres correspond en fait à la plus remarquable évolution dans ce domaine depuis l’invention de l’imprimerie. Depuis, au gré de ce long parcours, l’information est passée d’un canevas réel vers des trames possibles ; en partant de la ‘valeur absolue’ de l’évènement pour déboucher vers de multiples paramètres de réflexion. L’information ainsi diffusée depuis une trame limitée vers une autre étendue vers l’infini – à ce moment précis – se retrouve dans un cadre parfaitement virtuel. L’état de virtualité implique ‘être’ quelque chose d’autre. En d’autres termes, cela correspond à la possibilité d’incarner l’ensemble des caractères du réel. Toutes les informations au sein de cette circulation naviguent au gré des changements qu’elles subissent sur le réseau internet. De nos jours, les ‘images produites virtuellement’ grâce à l’informatique sont sur le point de devenir la définition même de la réalité. Le ‘Projet Virtual Places’ est l’interprétation artistique de cette rupture entre la perspective inversée de l’information médiévale et la perspective déterminante de la Renaissance. Aujourd’hui les bâtiments sombres et déprimants qui nous entouraient autrefois, ont été remplacés par des représentations basées sur des systèmes d’interfaces permettant leur communication sur le net. Le ‘Projet Virtual Places’  est une critique artistique de cette technologie – qui permet la reproduction et l’intervention à l’infini – du traitement de l’image et de l’information, devenu fonds de commerce illimité, mais qui éloigne – tout en créant une dépendance -  les individus de leur environnement physique réel. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire