1/25/2013


Agency that monitors religious freedom abroad accused of bias -
By Michelle Boorstein Washington Post Staff Writer
Allegations of religious bias are being leveled against a notable federal body: the one responsible for monitoring international religious freedom.
Some past commissioners, staff and former staff of the U.S. Commission on International Religious Freedom say the agency charged with advising the president and Congress is rife, behind-the-scenes, with ideology and tribalism, with commissioners focusing on pet projects that are often based on their own religious background. In particular, they say an anti-Muslim bias runs through the commission's work-- a charge denied by its chairman,Leonard Leo.
"I don't know of any other organization who defends as many Muslims in the world as we do," said Leo, who was appointed to the commission by President George W. Bush in 2007.Nevertheless, the commission was hit this fall with an Equal Employment Opportunity Commission complaint filed by a former policy analyst, Safiya Ghori-Ahmad, who alleges that her contract was canceled because of her Muslim faith and her affiliation with a Muslim advocacy group.
The commission's six researchers signed a letter unsuccessfully urging their bosses to keep Ghori-Ahmad because of what they described as her strong résumé and the need for an analyst to cover the key region of South Asia. One researcher, Bridget Kustin, quit in protest, saying in her resignation letter that she would not "remain part of an organization that would be willing to engage in such discrimination."
Rumors about infighting and ineffectiveness have swirled for years around the commission, which was created by Congress in 1998 as part of the International Religious Freedom Act. The legislation, which was signed into law by President Bill Clinton, was championed primarily by Christian groups, along with people of Jewish, Bahai and other faiths, to get the government to pay more attention to religious persecution overseas and be an advocate for religious freedom in its foreign policy. The commission's nine members, who are appointed by the president and congressional leaders of both parties, include two Catholics, two evangelical Protestants, one Southern Baptist, one Orthodox Christian, one Jew and one Muslim, with one vacancy. Their $4.3 million budget is used to research religious discrimination abroad, take fact-finding trips, hold public hearings, write an annual report, make policy recommendations and put out news releases.

Le bureau chargé de la liberté de culte à l’étranger accusé de parti pris.
Par Michelle Borstein éditorialiste au Washington Post.
Des soupçons de prise de position favorisant ou défavorisant certains cultes ont été émis à l’encontre d’une importante institution fédérale responsable du contrôle international de la liberté de culte. D’anciens commissaires, employés de la Commission Internationale de Liberté de Culte des Etats-Unis (US Commission on International Religious Freedom) affirment que la commission chargée d’informer le Président et le Congress sanctionne en coulisses l’idéologie de type tribal, soutenu par des commissaires qui privilégient les projets émanant la plupart du temps de leur propre conviction religieuse. Particulièrement les préjugés islamophobes se multiplient dans les travaux de la Commission – accusation réfutée par son président, Leonard Leo.
« Je ne connais aucune autre organisation qui défende autant de musulmans dans le monde que ce que nous faisons » dit Leo, chargé de la présidence de la commission par le président George W. Bush en 2007.Or, le bureau était incriminé cette automne par la Commission d’Egalité des Chances à l’Emploi (Equal Employment Opportunity Commission) suite à la plainte d’une ancienne spécialiste en politique, Safiya Ghori-Ahmad, qui affirmait que la rupture de son contrat venait du fait de son appartenance à la religion musulmane et à un cabinet d’avocats musulmans.
Les six chercheurs de la commission signaient une lettre pour insister auprès des dirigeants afin de garder Ghori-Ahmad considérant son excellent parcours professionnel et le besoin d’un spécialiste qui couvrirait la région de l’Asie du Sud – qui restait lettre morte. Un des chercheurs, Bridget Kustin, démissionnait en protestant et écrivant dans sa lettre qu’elle ne « voulait plus poursuivre son action pour une organisation qui s’engageait sur la voie d’une telle discrimination. »
Des rumeurs de querelles internes et d’incompétences secouent la commission depuis des années, commission constituée en 1998 par le Congrès, rattachée à la Loi Internationale de Liberté de Culte (International Religious Freedom Act). La loi, dont le Président Bill Clinton a signé le décret, était défendue préalablement par des groupes chrétiens accompagnés de gens de croyances diverses, juives, bahai et autres pour conduire le gouvernement à accorder plus d’attention aux discriminations d’ordre religieux à l’étranger et à devenir un défenseur de la liberté des cultes dans sa politique étrangère. Au sein de la commission, neuf membres sont désignés par le Président et les dirigeants des deux partis du Congrès dont deux catholiques, deux protestants évangéliques, un baptiste, un chrétien orthodoxe, un juif et un musulman, et un poste vacant. Le budget de 4,3 millions de dollars est utilisé pour faire des recherches sur les discriminations d’ordre religieux à l’étranger, pour les voyages des missions d’enquêtes, la rédaction des rapports annuels, la constitution de suggestions politiques et le développement de nouveaux projets.


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