10/03/2011


Separation of church and state: Good for religion?

If any more evidence were required that a nation whose Constitution guarantees individual religious liberty does not need members of the clergy presiding over and pontificating at public events, it was provided at the 9/11 memorial ceremony by the numerous references to God and an afterlife from family members of those who died in the terrorist attack at the World Trade Center. Many talked about their belief that a spouse, a parent, a sister, or a brother was “watching over” them from heaven and that they would see their loved one again. Obviously, I don’t believe in family reunions in an afterlife but my own view is irrelevant. It is the absolute right of any American citizen to stand up and make a personal statement of faith on such an occasion as long as it is personal and does not presume to speak for other citizens or the nation as a whole. At the same time, is absolutely wrong to to impose group obeisance to religion, whether a particular faith or a general belief in God, by drafting a member of the clergy to provide a religious imprimatur for public ceremonies or the conduct of public business. It is wrong even though such homage to religion has become a common, extra-constitutional practice. It is wrong when the prayers are as bland and nondenominational as those now offered by Senate and House chaplains
The real question is why those who want to force their religion into every aspect of public life think that compulsion benefits either religion or government. ]…]The heaven in which Americans believe is a Christian long-term care facility. Judaism holds much hazier ideas about heaven, and a Jewish paradise  definitely doesn’t involve Jesus’s intervention at the Last Judgement and his sitting at the right hand of God the Father. Religion has done very well in the United States, largely because the Constitution’s deliberate omission of God and its prohibition against government favoritism of any faith have encouraged a pluralism that existed nowhere else in the world until well into the twentieth century. So why do the representatives of religious conservatism feel impelled to force a minority (albeit a growing one) of religious skeptics, on every possible occasion, to listen to official accolades to a God in whom they do not believe?

Full text here – Intégralité de l’article ici :

http://www.washingtonpost.com/blogs/spirited-atheist/post/separation-of-church-and-state-good-for-religion/2011/09/14/gIQAtHjOSK_blog.html  


Séparation de l’Eglise et de l’Etat : Implications Susan Jacoby

Il n’existe aucune preuve aussi flagrante de la nécessité qu’ a une Nation de garantir la liberté de culte pour tous sans avoir besoin de représentants cléricaux  qui président et officient au cours d’évènements publics, telles que celles remarquées  au cours de la commémoration du 11/09 avec les nombreuses références à Dieu et à son Au-Delà prononcées par les membres des familles des victimes de l’attaque terroriste du World Trade Center. Beaucoup ont évoqué leur foi en une veille spirituelle de la part d’une épouse, d’un parent, d’une sœur ou d’un frère qu’ils pourront aimer à nouveau. Personnellement, je ne crois pas aux réunions de famille dans une autre vie mais ma conception est ici inadéquate. C’est bien le droit de tout américain de réagir et d’exprimer sa foi au cours d’une telle occasion tant que cette expression reste personnelle sans s’imposer au nom d’une Nation toute entière. Mais contraindre  l’appartenance à une religion est inacceptable qu’il s’agisse de foi personnelle ou bien d’une croyance commune en Dieu, par le biais de membres de l’Eglise conférant des préceptes religieux au cours de cérémonies publiques. Inacceptable même si un tel hommage religieux est devenu  une habitude extraconstitutionnelle. Inacceptable lorsque les prières deviennent fades, mornes et non confessionnelles telles que celles prononcées par les aumôniers du Sénat.

]…] La question se pose de savoir pourquoi ceux qui souhaitent imposer la religion dans les aspects publics de la vie pensent aussi que la contrainte est bénéfique à la religion ou au gouvernement. Le Paradis auquel les américains croient ressemble à un établissement de soins de longue durée. La conception judaïque du paradis est plus floue et l’Au-Delà juif ne suppose pas l’intervention de Jésus au Jugement Dernier ni sa présence à la droite de Dieu le Père. Les diverses conceptions religieuses cohabitent plutôt bien aux Etats-Unis grâce à cette interdiction de favoritisme envers une religion particulière, elles donnent l'avantage à un pluralisme absent du reste du monde jusqu’au vingtième siècle. Alors pourquoi les représentants du conservatisme religieux ressentent aussi souvent le besoin de contraindre une minorité (bien que grandissante)  de sceptiques concernant la religion d’écouter des discours qualifiés officiels à propos d’un Dieu auquel ils ne croient pas ? 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire