5/18/2011


When Talks Fail, Try Belly Dance - TEL AVIV–JAFFA, Israel, May 18, 2011 (IPS) - "Hop-a-li, Hop-a-la!" On the stage of the Arab-Hebrew Theatre established in the ancient Arab port of the vibrant Jewish metropolis, a troupe of Israeli men and women interlaces, belly dancing to a frenetic Hafla tune. By Pierre Klochendler

Never mind the seemingly insolvable decades-old Arab-Israeli conflict, the absence of peace talks, the plausible U.N.-endorsed recognition of Palestinian statehood, Palestinian unity, the fear of a new Intifadah uprising; forget about the winds of change sweeping away the old Arab regimes of the Middle East. 
For the past decade or so, like a hot Hamsin desert gust blowing from the ‘Orient’, belly dancing has swept over Israel, and swept away the usual aversion of this Western-oriented society towards Arab culture. Belly dancers are fast becoming the hottest trend at the moment, and the pure ‘oriental’ fun dressed in shimmering sensuality has turned into the highlights of nightlife. 

For the uninitiated outsider, the groove, like a jinni released from a bottle, unleashes fantasies of Arabian nights, and has patently sordid associations – with the ultimate dream of a harem concubine titillating men of power, rejoicing in her femininity in a ritual-like celebration of womanly charms. Harem associations are standard Westerner made stereotype of what Arab women are or could be. 
Here, belly dancing is spiced with a definite Mediterranean flavour, with scents of a Greek Sirtaki, punctured by the customary exclamation, "Yasu”. Israel's belly dancing also borrows from decadent cabaret-style musicals, trades the songs of lost love by the legendary singer, the "Eastern Star" Umm Qulthum, and dresses the osée Egyptian queen of belly dancing Fifi Abdo in Broadway star Liza Minnelli's top hat, stockings and cane. 

The "ladies and gents" performers put up a nonsensical parody of seduction and lust that mixes some Gypsy rhythm with musical theatre tunes reminiscent of the German Jewish composer Kurt Weill. 
So, with so many illusions and allusions – cultural, historical, political – can belly dancing still bring Jews and Arabs closer together under its spell? 

Here, at the "Saydati wa Sadati" club, it goes without saying: "Belly dancing is so strong, so powerful, that when people dance together, they're connecting,it's incredible, once people dance, they become alike!" 

So, shall we dance? Shall we bellydance?
 

Lorsque les mots échouent, faites la danse du ventre…

Pierre Klochendler - TEL AVIV–JAFFA, Israel, 18 mai, 2011 (IPS) – „Hop-a-lin hop-ala!“ Sur la scène du théâtre Arabe-Hébreu construit dans l’ancien port arabe de la métropole Juive pleine de vie, une troupe d’hommes et de femmes israéliens se croise dans une danse du ventre au son d’une ardente  Hafla.

Peu importe la présence de ces dizaines d’années de conflit arabo-israélien insolvable, l’absence de paroles de paix, l’adoption probable par l’ONU de la reconnaissance d’un état Palestinien, l’unité palestinienne, la crainte de l’apparition d’une nouvelle Intifadah ; oublions les vents changeants qui balaient les anciens régimes arabes du Moyen-Orient.
Au cours des dix dernières années, tout comme le Hamsin qui souffle en rafales sur l’Orient, la danse du ventre s’est répandue sur Israël et a balayé l’hostilité de cette société occidentalisée fermée à la culture arabe. Les danseuses du ventre sont vite devenues des personnes incontournables dans le domaine de la mode, et l’amusement purement oriental vêtu d’une sensualité ondoyante s’est dirigé vers les lumières de la nuit israélienne.

Pour les non initiés, le ‘groove’ , tel un djinn libéré de sa bouteille, émancipe les rêves des nuits arabes avec manifestement des associations crapuleuses – et pour dernier fantasme la concubine d’un harem qui aguiche les hommes puissants se réjouissant de cette célébration rituelle de ses charmes féminins.

Ici, la danse du ventre est un épice au goût méditerranéen, avec des odeurs de Sirtaki grec ponctuées de l’exclamation usuelle « Yasu ! ». La danse du ventre israélienne emprunte aussi à des styles musicaux venant du cabaret, exploite les anciennes chansons d’amour de l’artiste légendaire, ‘l’étoile d’orient’ Umm Qulthum et habille la reine égyptienne de la danse Fifi Abdo avec les bas, lacanne et le chapeau de la star de Broadway Liza Minnelli.
Les hommes et femmes danseurs présentent une parodie de séduction et de désir sur des airs qui brassent des rythmes tziganes et des musiques évoquant le compositeur juif allemand Kurt Weill.
Alors face à autant d’illusion et d’allusions – culturelles, historiques et politiques – la danse du ventre pourrait-elle rapprocher les arabes et le Juifs sous son emprise ?
Ici, au club « Saydati wa Sadati », on dit :  « La danse du ventre est si puissante que lorsque les gens dansent ensemble, ils sont connectés, c’est incroyable, dès qu’ils dansent, ils se ressemblent ! »

Alors, on danse ? On fait une danse du ventre ?

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