2/15/2011

Watercolour at Tate Britain

Turner 1842 - Blue Rigi
Despite associations with Victorian ladies and flower paintings, watercolour has often been far from wishy-washy. The Tate's new survey – from the haunting visions of William Blake to intimate scenes by Tracey Emin – shows the medium's versatility and power

Historically, watercolour has been perceived as the medium of the dabbling amateur. Children, ladies and gentlemen of leisure have all been drawn to its cheapness, speed and apparent ease. Its subjects, too, have tended to be minor in size and scope: a domestic scene here, a botanical drawing there, stretching at most to a charming landscape. When professional artists use watercolour, so the grand narrative goes, it is to make preliminary sketches, try-outs, what-ifs that are supplementary to the real business of art, which involves painting in oils.
John Sell Cotman
Tate Britain's forthcoming exhibition, entitled simply Watercolour, aims to unsettle these easy assumptions. If painting in watercolour really is irredeemably minor, then how to account for the haunting visions ofWilliam Blake, the proto-modernist landscapes of JS Cotman, key symbolist work by Edward Burne-Jones, Paul Nash's hellish war paintings, Edward Burra's grotesqueries, not forgetting some of Tracey Emin's more affecting pieces? And what about JMW Turner, who frequently used watercolour not as a medium in which to rehearse, but rather as the best way to convey his finished vision? Look again at hisBlue Rigi of 1842 and you see not just a perfect rendering of the play of light on water, but also an essay in the essential qualities of his chosen medium. Broad layers of pale colour have been washed in to create an ethereal translucency impossible to imagine in dense, sticky oil.
Turner pencil and watercolour

Aquarelles au Tate Britain

Malgré les associations qu’elle évoque avec les femmes victoriennes et les peintures de fleurs, l'aquarelle est tout sauf une fadeur insignifiante. La nouvelle exposition au Tate Britain – des visions hantées de William Blake aux scènes intimes par Tracey Emin -  montre le pouvoir et la souplesse de ce moyen d’expression.
Kathryn Hughes – The Guardian – Samedi 5 février 2011 - http://www.guardian.co.uk/artanddesign/2011/feb/05/watercolour-tate-britain-review
L'aquarelle a toujours été perçue comme un moyen d’expression pour amateurs en herbe ; un loisir pour enfants, femmes et  gentlemen dépeint comme un bas de gamme, facile et rapide. Ses sujets aussi ont subi une critique les décrivant comme secondaires tant pour leurs tailles que pour leur rayonnement : un intérieur, une nature morte voire peut-être un charmant paysage. Comme il se dit dans les hautes sphères, lorsque les artistes professionnels utilisent l'aquarelle, c’est pour les esquisses préliminaires, les essais, les tâtonnements d’appoint qui ouvriront la voie à la ‘vraie peinture’, la peinture à l’huile.
La prochaine exposition au Tate Britain, simplement intitulée Aquarelles, vise à défaire ces supputations trop aisées. Si l'aquarelle restait un art mineur, alors comment pourrions-nous apprécier les visions hantées de William Blake, les paysages modernistes de JS Cotmann le travail fondamental du symboliste Edward Burne-Jones, les peintures infernales de guerre de Paul Nash, les grotesques d’Edward Bura sans oublier les œuvres les plus émouvantes de Tracey Emin ? Et Turner qui utilisait fréquemment l'aquarelle comme moyen d’expression à part entière, pas comme tâtonnement, mais bien plutôt comme le meilleur moyen de transmettre son ultime perception. Regarder encore le Blue Rigi de 1842, vous ne voyez pas seulement l’interprétation du jeu de la lumière sur l’eau, mais aussi une tentative d’utilisation des qualités essentielles de cette manière de peindre. De larges couches de couleur pâle ont été délayées à l’eau afin de créer une  transparence éthérée qu’on n'imagine pas pouvoir retrouver avec la peinture à l’huile.
Sleeping Beauty Burne-Jones

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